Newsletters
Newsletters
Se connecter
Menu
Menu
Menu
Menu
Citations
Prénoms
Thèmes
Auteurs
Se connecter
Fermer
Au menu
Citations
Prénoms
Thèmes
Auteurs
Nos services
Activités enfants
Dictionnaire
Jeux-concours
Nos magazines
Notretemps.com
Sorties en famille
Vos préférences
Mode sombre
Taille des textes
Accueil
Thèmes
Ecriture
Citations sur le thème Ecriture
Le Temps, qui ne peut souffrir ce qui dure, a contre les livres une dent particulièrement féroce. Il craint par-dessus tout ces porteurs de germes, germes d'éternité où les idées demeurent vivantes et toujours prêtes à jaillir.
La seule obligation que j'attribue à l'art ou à la littérature, c'est la recherche de vraies valeurs, je crois qu'il n'y a rien de plus important pour un écrivain, dans la mesure où il se soucie de la vérité.
Après avoir longuement hésité entre la peinture, la scène, le chant et la danse, je devais un jour opter pour la littérature, qui me paraissait le dernier refuge, sur cette terre, de tous ceux qui ne savent pas où se fourrer.
Il suffit à un point d'en ajouter deux autres pour que le final devienne suspensif. Et que l'espoir renaisse.
Faut-il toujours des mots pour nommer les sentiments? Faut-il énoncer les choses pour qu'elles existent?
L'écriture ne peut rien. Tout au plus permet-elle de poser les questions et d'interroger la mémoire.
L'écriture me met à nu, détruit une à une mes barrières de protection, défait en silence mon propre périmètre de sécurité.
Avais-je besoin d'écrire ça ? Ce à quoi, sans hésitation, j'ai répondu que non. J'avais besoin d'écrire et ne pouvais rien écrire d'autre, rien d'autre que ça. La nuance était de taille.
L'écriture est pour moi un territoire retranché. Mais c'est aussi ce qui la rend si dangereuse. Et peut-être qu'un jour, je n'aurai plus la force d'écrire.
Si nous ne voulons pas être une société de moutons domesticables et manipulables par toutes les formes de pouvoir, y compris celui de la science, il faut défendre la littérature.
Ecrire des romans est un acte de rébellion contre la réalité, contre Dieu, contre la création de Dieu qui est la réalité.
Je n'écris pas pour jeter une ombre plus grande sur la terre.
Jusqu'à ce que la création littéraire devînt pour moi ce qu'elle est toujours, à ses grands moments d'authenticité, une feinte pour tenter d'échapper à l'intolérable, une façon de rendre l'âme pour demeurer vivant.
Peut-être l'écriture n'éveille-t-elle les passions que pour mieux les éteindre, comme à la chasse ces rabatteurs qui débusquent le gibier pour l'exposer aux flèches.
L'un des rôles du roman, c'est de réinventer le monde, et notre monde d'aujourd'hui a drôlement besoin d'être réinventé.
Chaque livre invente sa route. Il va aussi libre, parmi toutes les histoires possibles, que chaque bateau sur la mer entre toutes les destinations.
La chance de la littérature, c'est d'être associée aux destins de la liberté dans le monde : elle reste une forme fondamentale de contestation et de critique de l'existence.
Pour donner libre cours à sa fantaisie, à son imagination, l'écrivain doit ouvrir les portes à tout ce qui sourd en lui, démons compris.
Je crois que le goût pour raconter des histoires et inventer des histoires est né comme une conséquence, un résultat de la passion, du plaisir qui était pour moi, me submerger dans un monde d'invention, de fantaisie grâce à la lecture.
La littérature, c'est une manière de vivre dans le bonheur, dans l'exaltation, d'avoir une vie intéressante qui se renouvelait tout le temps, de vivre l'aventure, d'échapper à la routine, à la médiocrité.
Je pense donc j'invente, j'invente donc je pense : seule preuve qu'un savant travaille ou qu'un écrivain écrit.
J'ai toujours le sentiment que mon premier pays aujourd'hui, c'est la littérature.
Les mots que l'on prononce laissent des marques dans les coeurs, ceux qu'on écrit s'enterrent et refroidissent sous un couvercle de cuir mort.
L'imparfait est le temps de la durée qui s'étire, l'imparfait, c'est du temps qui prend son temps.
Pour le romancier, toutes les expériences sont enrichissantes. Je crois qu'un romancier se nourrit de la mémoire et tout ce qui reste dans la mémoire devient une matière première pour un romancier.
La barbarie fait partie de la littérature. Il y a une dimension barbare dans la vie humaine et dans l'individu. Et sa présence dans la littérature n'est pas nocive, au contraire.
J'aspire à ce que toutes les langues et les manières d'écrire se multiplient. Ainsi pourront naître d'innombrables sens. Que serait l'amour d'aujourd'hui sans le SMS?
Que peut-on fabriquer au monde de plus nécessaire pour les êtres humains que des phrases?
Ecrire est une navigation sur la terre ferme, la page blanche est une voile qu'on hisse; les mots, un sillage qui s'efface.
Le plus étrange, c'est que le mot Mot, si je puis dire, vient du latin -muttum- dont on a tiré Mutisme, l'absence de parole. Drôle de destin pour le mot Mot, qui sert à parler.
Nos mots préférés sont des affaires intimes, comme la couleur de notre sang.
‹
1
2
3
›
Fermer