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Citations
Il dit se battre contre soi pour comprendre un jour qu'on se bat pour soi.
Je ne suis pas triste. Mais il y a un vide à l'intérieur de moi, qui bat et coupe le souffle. Je suis absente à moi-même.
Lui dire que certains soirs je n'ai pas envie de rentrer chez moi, à cause de toute cette tristesse qui colle aux murs.
Les histoires, il y a celles dont on se souvient, celles dont on rêve, et puis celles des autres : autant de miroirs sans fond recouverts par le verbe.
Parfois, elle en avait conclu que ses rêves étaient si grands, si démesurés, qu'ils n'entraient même pas dans sa propre tête.
Elle aimait prolonger cet état de latence, d'engourdissement, ne rien prévoir, laisser aller les choses comme elles venaient, accueillir l'étirement du temps.
Moi j'aime bien ça, quand le temps glisse entre les mains, sans ennui, sans que rien de particulier se passe, juste la douceur d'être là.
Il l'aimait avec ses doutes, son désespoir, il l'aimait depuis le plus sombre de lui-même, au coeur de ses lignes de faille, dans la pulsation de ses propres blessures. Il l'aimait avec la peur de la perdre, tout le temps.
Vous n'avez pas besoin de mourir pour renaître. Elle avait noté ces mots
J'ai pensé aux effets secondaires de la vie, ceux qui ne sont indiqués dans aucune notice, aucun mode d'emploi. J'ai pensé que la violence était là aussi, j'ai pensé que la violence était partout.
Je n'aime pas le soir qui tombe. Ces jours qui s'en vont dans l'ombre, pour toujours.
La relation amoureuse peut-être se réduisait à ce déséquilibre : dès lors qu'on voulait quelque chose, dès lors qu'on attendait, on avait perdu.
Pourquoi dites-vous « les personnes âgées » ? Vous devriez dire « les vieux ». C'est bien « les vieux ». Ça a le mérite d'être fier. Vous dites bien « les jeunes », non ? Vous ne dites pas « les personnes jeunes » ?
Vieillir, c'est apprendre à perdre. Encaisser, chaque semaine ou presque, un nouveau déficit, une nouvelle altération, un nouveau dommage. Voilà ce que je vois. Et plus rien ne figure dans la colonne des profits.
Les vieux sont comme les enfants, on ne peut rien leur cacher.
Ce qui continue de m'étonner (...) c'est la pérennité des douleurs d'enfance. Une empreinte ardente, incandescente, malgré les années. Qui ne s'efface pas.
Vous êtes-vous déjà demandé combien de fois dans votre vie vous aviez réellement dit merci ? Un vrai merci. L'expression de votre gratitude, de votre reconnaissance, de votre dette.
On croit toujours qu'on a le temps de dire les choses, et puis soudain c'est trop tard.
Ce qui empêche l'homme d'accéder au bonheur ne relève pas de sa nature, mais des artifices de la civilisation.
Le monde a commencé sans l'homme et il s'achèvera sans lui.
Les règles de la parenté et du mariage ne sont pas rendues nécessaires par l'état de société. Elles sont l'état de société lui-même.
Je vieillis, rien ne m'en avertit sinon cette usure aux angles, jadis vifs, de mes projets et de mes entreprises.
La langue est une raison humaine qui a ses raisons et que l'homme ne connaît pas.
Lorsque les hommes commencent à se sentir à l'étroit dans leurs espaces géographique, social et mental, une solution simple risque de les séduire: celle qui consiste à refuser la qualité humaine à une partie de l'espèce.
L'humanité est constamment aux prises avec deux processus contradictoires dont l'un tend à instaurer l'unification, tandis que l'autre vise à maintenir ou à rétablir la diversification.
Ce n'est pas seulement pour duper nos enfants que nous les entretenons dans la croyance au Père Noël : leur ferveur nous réchauffe, nous aide à nous tromper nous-mêmes.
L'humanité est si belle qu'il faut se contenter de l'aimer et de la servir sans jamais l'examiner d'un oeil trop attentif. Sans quoi, on risque de perdre la vue ou même la raison.
Les hommes ont besoin d'amitié.
La joie d'un enfant ou la tendresse d'un couple brillent pour tous, elles sont toujours une place au soleil.
Les idées me font parfois penser aux graines trouvées sous les glaciers après des millénaires, qui redeviennent fécondes dès qu'elles sont rendues à l'air libre et à la lumière, et se remettent à vivre, à s'épanouir et à triompher.
Le Temps, qui ne peut souffrir ce qui dure, a contre les livres une dent particulièrement féroce. Il craint par-dessus tout ces porteurs de germes, germes d'éternité où les idées demeurent vivantes et toujours prêtes à jaillir.
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