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Citations
Faut-il toujours des mots pour nommer les sentiments? Faut-il énoncer les choses pour qu'elles existent?
Au-delà des mots, quelque chose parfois nous propulse vers la solitude de l'autre, vers son désespoir, son impuissance ou sa colère, cela même qui ne se partage pas et que l'on croit pourtant reconnaitre.
La vie d'avant n'est qu'un souvenir anesthésié et la vie d'après se chuchote comme une promesse impossible.
La vérité c'est que les choses sont ce qu'elles sont. La réalité reprend toujours le dessus et l'illusion s'éloigne sans qu'on s'en rende compte. La réalité a toujours le dernier mot.
Il ne faut pas espérer changer le monde car le monde est bien plus fort que nous.
L'amour se nourrit de miettes, de bribes, de soupirs, l'amour n'a pas besoin de preuves, l'amour fait feu de tout bois et se gave d'illusions.
L'amour sait s'armer de patience, sans larmes et sans exigences.
Alors j'ai pensé que ma vie n'aurait plus jamais de sens si elle devait être privée de cet homme, j'ai pensé que jamais plus je ne pourrais rire, ni parler, ni marcher, si cet homme devait me quitter.
Je ris aussi je crois, je suis heureuse, là, tout de suite, dans l'engourdissement du sommeil, et si c'était ça le bonheur, pas même un rêve, pas même une promesse, juste l'instant.
J'avais trop de trucs dans la tête et parfois, c'est comme les ordinateurs le système se met en veille pour préserver la mémoire.
L'écriture ne peut rien. Tout au plus permet-elle de poser les questions et d'interroger la mémoire.
L'écriture me met à nu, détruit une à une mes barrières de protection, défait en silence mon propre périmètre de sécurité.
Peut-être qu'il n'y aura pas d'autre fois. Peut-être que dans la vie on a une seule chance, tant pis si on ne sait pas la saisir, ça ne revient pas.
Le risque, ce n'est pas que je ne t'aime pas assez, c'est que je t'aime trop.
Cette fois, je ne pus rien ignorer de la douleur qui ravageait ma famille, elle saturait l'air comme de la poudre d'explosif.
C'est du chagrin et puis c'est tout. Un grand chagrin qui ne se dissout pas dans l'eau, ni dans l'air, un genre de composant solide qui résiste à tout.
Avais-je besoin d'écrire ça ? Ce à quoi, sans hésitation, j'ai répondu que non. J'avais besoin d'écrire et ne pouvais rien écrire d'autre, rien d'autre que ça. La nuance était de taille.
La nuit quand on ne dort pas les soucis se multiplient, ils enflent, s'amplifient, à mesure que l'heure avance les lendemains s'obscurcissent, le pire rejoint l'évidence, plus rien ne paraît possible, surmontable, plus rien ne paraît tranquille.
Quoi que je dise et fanfaronne, il y a une douleur à se replonger dans ces souvenirs, à faire resurgir ce qui s'est dilué, effacé, ce qui a été recouvert.
Aucun prince, aucune réussite ne peuplaient ses rêves, simplement le temps étalé devant elle dont elle pouvait disposer selon sa volonté propre, un temps contemplatif qui la tiendrait à l'abri.
Ma mère constituait un champ trop vaste, trop sombre, trop désespéré : trop casse gueule en résumé.
Aujourd'hui j'aime un homme dont la trajectoire a étrangement percuté la mienne (ou plutôt l'inverse) à la fois si semblable et si différent de moi, dont l'amour innatendu, dans le même temps me comble, me renverse et me renforce...
C'est fou ce que les choses peuvent avoir l'air normal en apparence. Si on se donne un peu de mal. Si on évite de soulever le tapis. Un peu plus on se croirait dans un monde parfait où tout finit toujours par s'arranger.
Nous portons tous la trace du regard qui s'est posé sur nous quand nous étions enfants ou adolescents. Nous la portons sur nous, oui, comme une tache que seules quelques personnes peuvent voir.
Rares sont les gens qui posent les vraies questions, celles qui importent.
Les vrais élans créateurs sont précédés par une forme de nuit.
Les regards de nos parents, des autres adultes, des autres enfants sont tatoués sur nos peaux. Il nous a fallu composer avec. Et parfois sans.
L'écriture est pour moi un territoire retranché. Mais c'est aussi ce qui la rend si dangereuse. Et peut-être qu'un jour, je n'aurai plus la force d'écrire.
Les choses sont toujours plus compliquées qu'il y paraît. Les choses sont ce qu'elles sont, et il y en a beaucoup contre lesquelles on ne peut rien. Voilà sans doute ce qu'il faut admettre pour devenir adulte.
J'ai lu un livre, une théorie sentimentale, dite de la deuxième chance, selon laquelle le destin se chargerait de remettre sur votre chemin le ou la promis(e) que vous auriez manqué une première fois, par paresse ou par inadvertance.
La dernière à se lever de son lit, tout simplement, comme si la vie entière était contenue dans les pages des livres, comme s'il suffisait de rester là, à l'abri, à contempler la vie de loin.
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